Exit le consortium Vinci-Bouygues. Une source proche du dossier nous a confirmé que l'Etat était entré en négociations exclusives avec la société lyonnaise d'événementiel GL Events pour décrocher la nouvelle concession d'exploitation du Stade de France.

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C'est un coup de tonnerre dans le monde du sport et de l'événementiel : le groupe lyonnais GL Events est entré en négociations exclusives avec l'Etat pour l'exploitation du Stade de France. 

L'objectif, c'est la nouvelle concession d'exploitation du site qui entrera en vigueur en août prochain. Depuis son ouverture en 1995, c'est le consortium Vinci-Bouygues qui exploitait le site. Il était d'ailleurs candidat à sa propre succession avec notamment un plan d'investissement de 400 millions d'euros pour moderniser le stade. Un vrai camouflet donc pour l'exploitant historique.

GL Events plutôt que Vinci-Bouygues 

C'est après "une analyse profonde des offres reçues" -dixit le communiqué du ministère des sports qui ne cite pas nommément l'heureux élu- et des mois de négociations que Vinci-Bouygues a donc été écarté.

Une source proche du dossier nous a confirmé que GL Events était bien le groupe désigné pour négocier avec l'Etat la reprise du stade de France pour les 30 prochaines années. Des discussions qui devraient aboutir, si tout va bien, à la signature d'un contrat en avril 2025.

Une nouvelle saluée par la bourse mardi 10 décembre, dans un contexte atone, avec une hausse du titre GL Events de près de 3%. 

Des commerces pour dynamiser le site

L'Etat avait renoncé à se séparer du stade en 2023 en dépit du coût abyssal du stade pour les finances publiques : 778 millions d'euros, un chiffre avancé par la Cour des Comptes.

Aujourd'hui, l'objectif est de tourner une page et de moderniser le site. Si l'investissement proposé par GL Events, 100 millions d'euros, est inférieur à celui annoncé par Vinci-Bouygues, le groupe lyonnais dirigé par Olivier Ginon prévoit de dynamiser le stade avec des commerces.

Côté cahier des charges, l'Etat impose que le stade puisse recevoir les équipes de France de football et de rugby, qui y jouent quelque neuf matches par an, ainsi que "les grands événements sportifs internationaux".

Les négociations continuent notamment avec les fédérations

Donc pour le groupe lyonnais, qui était notamment à la baguette pour les JO de Paris 2024, le plus dur reste encore à faire. Il faut notamment décrocher l'approbation des fédérations françaises de football et de rugby qui avaient beaucoup à redire sur les conditions d'exploitation.

Selon l'Agence France Presse, qui a eu accès à des éléments du dossier, la FFF veut, entre autres, "supprimer la piste d'athlétisme" et surtout obtenir "une marge nette de 50% des recettes brutes" ce qui nécessite "un développement du chiffre d'affaires, en particulier sur les hospitalités", c'est à dire sur les places VIP.

 

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