Le Centre international de recherche sur le cancer appelle aux dons pour financer l'équipement de ses nouveaux locaux à Gerland. Le centre mène ses projets de recherche contre la prévention du cancer. En France, il estime que 40% des cancers pourraient être évités.
En 2022, le CIRC (centre international de recherche sur le cancer) emménagera au sein du Biodistrict de Lyon, dans un bâtiment ultra moderne déjà financé à hauteur de 55 millions d'euros. Une nouvelle campagne d'appel aux dons est lancée, (7 millions d'euros) pour financer les équipements de ce bâtiment : laboratoires, bibliothèques, et équipement technique et écrire une nouvelle page de l'histoire du centre onusien.
Etre financé par des dons pour une totale indépendance
L'agence de recherche contre le cancer des nations unis et de l'OMS, basée dans le quartier de Grange Blanche à Lyon depuis 1965, travaille dans 140 pays dans le monde sur tous les continents. Elle est exclusivement financée par dons et peut ainsi s'émanciper de toute influence des divers lobbies. C'est un élément très important pour Elisabete Weiderpass, la directrice du Centre International de Recherche sur le Cancer depuis le janvier 2019 et première femme à occuper ce poste. Selon l'agence des nations unies, 30 à 40 % des cancers pourraient être évités grâce à la prévention, un argument qu'elle fait prévaloir pour convaincre les donateurs.
"40% des cancers en France peuvent être évités avec les connaissances que nous avons déjà. Nous devons aller plus loin et découvrir comment implémenter les mesures pour prévenir les cancers.[] En France, on estime que la moitié de la population va développer un cancer avant 70 ans. C'est énorme"...
Un nouveau bâtiment pour mieux travailler
Les locaux actuels datent de 1972. Ils sont vétustes. Les jours de pluies, dans certaines parties, le personnel slaloment entre les seaux placés à l'aplomb des fuites. Elisabeth Françon, administrateur des services intérieurs, placent beaucoup d'espoir dans les nouveaux locaux. "Les nouveaux bâtiments vont rationnaliser les éléments de laboratoire pour permettre une collaboration plus aisée entre les services". Il sera également possible d'accueillir plus de chercheurs, 500 au lieu des 300 actuels, à la condition bien sûr qu'ils soient financés.
Autre avantage : la bio-banque pourra accueillir 30 à 40 % d'échantillons en plus, sachant qu'elle en compte déjà 5 millions.