Une femme de 36 ans a été victime d'une tentative d'enlèvement dans la nuit du 14 au 15 août à Lyon. Elle a été violemment agressée par son ex, qui l'a forcée à monter dans une voiture en menaçant de la tuer.
Violences aggravées, tentative d'enlèvement, séquestration, ce sont les faits reprochés à un homme de 33 ans, jugé ce vendredi 21 août, en comparution immédiate à Lyon. L'homme est suspecté d'avoir violemment agressé son ex-compagne devant témoins, et d'avoir pris la fuite.
Tout commence dans la nuit du 14 août 2020, peu après minuit. Une femme de 36 ans se trouve dans la rue de Brest, dans le 2ème arrondissement de Lyon, en compagnie de deux amies. Arrive alors son ex-compagnon qui la force à monter à bord d'un véhicule, en menaçant de la tuer. Elle arrive toutefois à s'échapper, mais se fait, elle et une amie, quasiment tabasser par son ex. Des passants commencent à s'approcher. L'agresseur prend la fuite.
Hospitalisée, la victime explique alors avoir reçu des menaces : son ex lui a déclaré vouloir se rendre à son domicile et s’en prendre à son fils. La police municipale et la gendarmerie sont immédiatement prévenues afin que l'adolescent soit mis en sécurité. La menace avait été mise à éxécution quelques heures plus tôt, comme l'indiquera le garçon, précisant que le suspect était venu taper sur les volets de l'appartement.
Des violences et des menaces depuis des mois
Dans la plainte qu'elle a déposée, cette femme a expliqué connaître son agresseur depuis environ 3 ans. Ils ont eu une relation, à laquelle elle a mis fin au bout de quelques mois. Cette rupture, son ex, ne va pas l'accepter. L'homme âgé de 33 ans, habitant à Décines, se montre violent et menaçant à longueur de semaines. Plainte avait d'ailleurs été déposée, et son ex incarcéré.
Après la violente agression du 14 août, la Brigade de Sûreté Urbaine du commissariat du 2ème arrondissement de Lyon, s'attache à retrouver le suspect. Après 5 jours d’investigations, finie la cavale. L'homme est localisé dans un hôtel à Bron, est interpellé mercredi 19 août.
Lors de sa garde à vue, il a reconnu une « chamaillerie » avec son ex : il nie toutes les violences, les menaces de mort ainsi que la visite à l’appartement de son ancienne petite amie.