Meyzieu : Brahim Nejara parmi les djihadistes jugés par l'Irak pour son appartenance à l'Etat Islamique

Brahim Nejara, originaire de Meyzieu, figure parmi les 12 francais qui seront jugés selon la loi Irakienne pour leur appartenance au groupe Etat Islamique. Arrêté par les kurdes en Syrie , il risque la peine capitale. Il est soupconné d'avoir participé activement aux réseaux terroristes.         

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Son nom apparaît sur une liste d'une douzaine de prisonniers francais faits par les forces kurdes en Syrie. Brahim Nejara, originaire de Meyzieu, a été transféré fin mars avec une dizaine d'autres djihadistes francais en Irak . Ils seront jugés selon la loi irakienne à une date qui n'est pas encore connue. Ils risquent la peine capitale.      
 

 
Mais qui était donc Brahim Nejara ? Selon des donneés transmises par les services de sécurité irakiens et le Centre d'analyse du terrorisme français, ce lyonnais de 33 ans aurait participé activement aux filières de recrutement djihadistes. Il aurait encouragé nombre de ses congénéres à quitter la France pour aller combattre en Syrie. Il a aussi incité en 2016 l'un des ses frères à commettre un attentat. Selon nos confrères du Progrès, ce projet d'attentat visait à l'époque le parc OL et le grand stade


Les services de renseignement francais identifient Brahim Nejara sur une video diffusée par l'Etat Islamique en novembre 2015. Intitulé "Paris s'est effondré", ce film de propagande salue les attentats du 13 novembre dans la capitale. Nejara est d'ailleurs vu en compagnie de Foued Mohamed-Aggad, l'un des kamikazes du Bataclan. C'est son bégaiement et sa corpulence qui facilitent son identification. Sur place, il se vante d'entraîner les jeunes recrues aux techniques de combat qu'il a apprises dans une salle de boxe lyonnaise. 

Une enquête des services anti-terroristes situe son départ de la banlieue lyonnaise en décembre 2013 à bord d'un 4x4, financé par des crédits à la consommation. Il avait été mis en examen en juin 2016  pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste " pour son rôle présumé dans la zone de combat irako-syrienne. 
             
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information