Brahim Nejara, originaire de Meyzieu, figure parmi les 12 francais qui seront jugés selon la loi Irakienne pour leur appartenance au groupe Etat Islamique. Arrêté par les kurdes en Syrie , il risque la peine capitale. Il est soupconné d'avoir participé activement aux réseaux terroristes.
Son nom apparaît sur une liste d'une douzaine de prisonniers francais faits par les forces kurdes en Syrie. Brahim Nejara, originaire de Meyzieu, a été transféré fin mars avec une dizaine d'autres djihadistes francais en Irak . Ils seront jugés selon la loi irakienne à une date qui n'est pas encore connue. Ils risquent la peine capitale.
? INFO - #Irak: 10 #djihadistes français de l’#EI transférés en #Irak : - Kévin Gonot - Léonard Lopez - Mohamed Yassine Sakkam - Bilel Kabaoui - Salim Machou - Fodil Tahar Aouidate - Brahim Nejara - Vianney Ouraghi - Karam El Harchaoui - Mustapha Merzoughi via @CAT_Centre pic.twitter.com/U8yKT3F0O3
— FranceNews24 (@FranceNews24) 25 mars 2019
Mais qui était donc Brahim Nejara ? Selon des donneés transmises par les services de sécurité irakiens et le Centre d'analyse du terrorisme français, ce lyonnais de 33 ans aurait participé activement aux filières de recrutement djihadistes. Il aurait encouragé nombre de ses congénéres à quitter la France pour aller combattre en Syrie. Il a aussi incité en 2016 l'un des ses frères à commettre un attentat. Selon nos confrères du Progrès, ce projet d'attentat visait à l'époque le parc OL et le grand stade.
Les services de renseignement francais identifient Brahim Nejara sur une video diffusée par l'Etat Islamique en novembre 2015. Intitulé "Paris s'est effondré", ce film de propagande salue les attentats du 13 novembre dans la capitale. Nejara est d'ailleurs vu en compagnie de Foued Mohamed-Aggad, l'un des kamikazes du Bataclan. C'est son bégaiement et sa corpulence qui facilitent son identification. Sur place, il se vante d'entraîner les jeunes recrues aux techniques de combat qu'il a apprises dans une salle de boxe lyonnaise.
Une enquête des services anti-terroristes situe son départ de la banlieue lyonnaise en décembre 2013 à bord d'un 4x4, financé par des crédits à la consommation. Il avait été mis en examen en juin 2016 pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste " pour son rôle présumé dans la zone de combat irako-syrienne.