Accompagné de Gérard Collomb, le Premier ministre sera en visite à Lyon, ce lundi 19 février, pour évoquer le droit d'asile et la maîtrise des flux migratoires. Au programme : un temps d'échange avec des réfugiés, et la remise d'un rapport parlementaire sur la refonte de la politique d'intégration.
Edouard Philippe et Gérard Collomb, en visite à Lyon sur le thème de l'immigration et de l'intégration. Ce déplacement du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur s'effectuera lundi 19 février, avec une arrivée prévue à Lyon à 16h00.
Officiellement, cette visite a pour but de "rencontrer et échanger avec les acteurs d’initiatives et d’expérimentations menées localement en faveur de l’intégration des réfugiés et, plus largement, des étrangers arrivant en France". Au programme d'Edouard Philippe : un temps d'échanges avec des réfugiés, puis une table ronde avec les acteurs en charge de leur accompagnement, le tout organisé dans les locaux de la Direction territoriale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, dans le 6ème arrondissement de Lyon.
A 17h00, le Premier ministre se verra remettre par le député, Aurélien Tache, un rapport parlementaire commandé dans le cadre d'un plan d'action visant à "garantir le droit d'asile et mieux maîtriser les flux migratoires".
Parmi les grandes lignes de ce rapport "pour une politique ambitieuse d'intégration des étrangers arrivant en France" ? Multiplier l'enseignement et les cours de langue française pour faciliter l'autonomie des réfugiés et étrangers à leur arrivée. Puis favoriser leur insertion professionnelle : aujourd'hui, seul 1 étranger sur 3 trouve un emploi dans les cinq premières années après son arrivée en France.
L'accueil des réfugiés et des étrangers est une préoccupation qui revient régulièrement à la une de l'actualité dans la Métropole de Lyon. Sans connaître la venue du Premier ministre à Lyon, l'association AGIR Migrants a appelé à un rassemblement dans la matinée du 19 février pour dénoncer la fermeture d'un gymnase d'hébergement d'urgence, ce qui va "jeter à la rue des familles de réfugiés avec enfants".