Après l'annonce du décès d'Isabelle Dinoire il y a deux jours, se posent tout un tas de questions sur ce que l'on peut considérer ou pas comme la réussite d'une greffe et la question, incontournable, des rejets.
Isabelle Dinoire, la première greffée du visage en 2006, s'est éteinte en toute discrétion le 22 avril dernier. Depuis, les questions ne cessent de se bousculer, sur la durée de vie d'une greffe d'une telle importance, sur les risques de rejets à terme. On sait que le traitement immuno-suppresseur a toujours été synonyme de prise de risques pour le patient. Parmi lesquels le cancer.
Isabelle Dinoire avait accepté ce risque. Et avait développé deux cancers. Le premier, imputable au traitement. Mais c'est une autre tumeur qui l'a anéantie.
Le reportage de Sylvie Cozzolino et Sylvie Adam :