La ville de Rillieux-la-Pape a décidé de placer les drapeaux en berne après la mort de Laura, la jeune fille tuée dimanche dans l'attentat de la gare St Charles de Marseille, revendiqué par Daech. Le maire Alexandre Vincendet se dit "profondément choqué par cet assassinat".
A Rillieux-la-Pape, les drapeaux en berne témoignent du deuil qui frappe la ville. Laura, la jeune fille sauvagement agressée dimanche après-midi dans l'attentat de la gare St Charles à Marseille, était originaire de cette commune de la banlieue lyonnaise. Daech a revendiqué l'attentat.
Une jeune Rilliarde tuée par le terroriste islamiste à #Marseille Ttes nos pensées accompagnent la famille et les proches. Drapeaux en berne pic.twitter.com/977QHQq8A3
— Alexandre VINCENDET (@AlexVincendet) 2 octobre 2017
Alexandre Vincendet, le maire de Rillieux, se dit "choqué par cet assassinat", comme bon nombre des ses administrés qui, dit-il, lui ont fait part de leur tristesse. La municipalité, qui partage la peine de la famille, invite ses administrés à se joindre à la minute de silence qui accompagnera la
céremonie officielle organisée le mardi 3 octobre à 18h autour de l'inauguration du bâtiment Marcel André à Rillieux.
Alexandre Vincendet, tout en retenue, évoque la mémoire de Laura comme "d'une jeune fille brillante qui avait tout l'avenir devant elle et qui ne méritait pas d'être la victime d'un fanatique islamiste qui s'attaque à des innocents". Il souhaite respecter la période de deuil et l'émotion suscitée par la mort de Laura mais "le temps politique viendra", dit-il, d'une nécessaire explication sur le fait que les lois ici, n'aient pas été appliquées.