À l'heure où Lyon accueille le monde de la gastronomie, à l'occasion du SIRHA, une autre révolution se prépare. Un centre national d'excellence a été acté, il servira à l'accompagnement et à la réussite des équipes de France dans les compétitions internationales des métiers de bouche.
Lyon, capitale de la gastronomie. Des restaurants étoilés, des chefs meilleurs ouvriers de France, et d'autres qui, grâce à leurs Bocuse d'Or, sillonnent le monde pour faire valoir la gastronomie.
À partir de ce jeudi 23 janvier, Lyon accueille le monde de la gastronomie. Le SIRHA, Salon International de la Restauration, de l'Hôtellerie et de l'Alimentation, ouvre ses portes au parc des expositions d'Eurexpo. Un événement qui trouve son apogée avec les Bocuse d'Or. Une compétition digne des jeux olympiques pour les chefs cuisiniers.
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"Un Clairefontaine de la gastronomie"
Le chef Lyonnais, Davy Tissot, avait remporté le Bocuse d'Or en 2021. À l’époque, le chef de L'État, Emmanuel Macron, avait alors lancé l'idée d'un "Clairefontaine de la gastronomie".
Le Centre national de la gastronomie contribuera à la valorisation de la haute gastronomie, pour porter au plus haut les couleurs de la cuisine française.
Région Aura
La signature officielle a été apposée à la mi-janvier. L'État, la région et la métropole financeront les investissements pour les infrastructures d'entraînement à hauteur de 27 millions d'euros.
"Un centre unique en France"
Pour l'actuel président de la région Aura, Fabrice PanneKoucke, "ce centre d’entraînement pour les compétitions internationales en gastronomie sera unique en France et participera à son rayonnement."
L'objectif de ce centre sera "d'accompagner la réussite des équipes de France dans les compétitions internationales des métiers de la gastronomie".
"Ça va aboutir"
Davy Tissot, Bocuse d'Or en 2021, travaille actuellement à "la constitution des équipes de France juniors". Il explique "partager son expérience, ses compétences". Ce projet de centre national de l'excellence, il y tenait. Il y croit : "ça va aboutir". Lui, il s'est entraîné au "refuge". Un site à proximité de l'institut Lyfe, ex-Institut Paul Bocuse, à Écully. Une vieille demeure, charmante, mais qui nécessiterait une rénovation. Pour créer les centres d'entraînement, le mieux, selon lui, serait de rester à proximité du campus."Il y a des amphis, des laboratoires, pas la peine d'aller chercher ailleurs".
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Un appel à "manifestation d'intérêt" a été lancé par la région pour le choix définitif des sites d'entraînement.