A deux matchs de la fin du championnat de Top 14, Bayonne et Grenoble n'ont plus qu'une idée en tête : le maintien. Samedi 19 avril, à Lesdiguières, la rencontre de bas de tableau aura des allures de rencontre au sommet. Trois questions au manageur de Bayonne, Christian Lanta.
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Après le Stade Français, c'est un nouveau match capital pour le maintien qui vous attend en Isère ?
Christian Lanta : "Ce sera un match très difficile. Il nous faut prendre des points à tout prix à Grenoble, qui n'est pas aussi moribond que l'on croit. C'est vrai, en un mois c'est une équipe qui est passée de qualifiable à disputer le maintien. Mais elle conserve toutefois beaucoup de certitudes sur son jeu. Et nous, on y va avec un plus: notre victoire contre le Stade Français, qui était une très bonne victoire car en revisionnant le match, on s'est aperçu que c'était un très bon Stade Français en face de nous. Après, c'est un match de rugby, on peut faire toutes les théories, chaque rencontre apporte son lot de surprises".
Où en êtes-vous de la "dernière ligne droite" que vous évoquiez la semaine dernière ?
Christian Lanta : "Aux 33 mètres (sourire). Et un record se joue au millième près. Ce championnat est très difficile. Tous les matchs sont importants et nous livrent des scénarios auxquels on ne s'attend pas forcément. On a disputé un quart de finale contre le Stade Français, on est en demi contre Grenoble et c'est le champion (Castres) qui nous attend pour la finale (le 3 mai). Il ne faut pas se poser dix mille questions. On ne se les pose d'ailleurs pas. C'est le rôle, logique, de la presse. Pas le nôtre".
La prestation contre le Stade Français est-elle de nature à vous rassurer ?
Christian Lanta : "Oui. La semaine de travail a été bonne. Mais elle l'avait été aussi avant Paris. Pour autant, ça ne donne pas 100% de certitudes. Cette semaine, c'est la même chose. Les conditions ont été remplies. Pourtant, ce n'est pas un élément suffisant pour être assuré d'une victoire. Bastien (Fuster) et Julien (Puricelli) reviennent dans le groupe élargi. Mais on ne va pas tout bouleverser. Est-ce que vous voyez des équipes en phases finales effectuer beaucoup de rotations ? En général, il n'y a que quelques retouches. Une équipe qui gagne, on y touche très peu".