"J'ai peur que les patients se retrouvent sans solution" : les médecins de montagne protestent contre la baisse annoncée de leurs tarifs

Une nouvelle convention médicale doit entrer en vigueur dimanche 22 décembre. Parmi les changements majeurs, elle ne permettrait plus de majorer les consultations d'urgence les week-ends. De quoi susciter la protestation des médecins de montagne.

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Au pied des pistes, ils sont habituellement faciles à trouver, avec la croix blanche qui mène jusqu'à eux. Les médecins de montagne sont en première ligne pour recevoir les skieurs blessés et, dans 97 % des cas, leur éviter de descendre consulter dans les services d'urgence d'hôpitaux en vallée.

Mais avec la nouvelle convention médicale, signée en juin dernier, et qui doit entrer en vigueur le dimanche 22 décembre, cela pourrait être amené à changer.

Plus de majoration le week-end

"On ne pourra pas majorer le week-end, regrette le docteur Richard Langlois, responsable du cabinet médical de Prapoutel sur le domaine skiable des 7 Laux, en Isère. J'ai peur que beaucoup de collègues ferment le week-end, que les patients se retrouvent sans solution dans les stations et descendent dans les vallées".

Cette crainte ne se limite pas aux pistes alpines puisque les 300 médecins de montagne, partout dans l'Hexagone, ne pourront plus majorer de 19 à 35 euros leurs consultations non programmées. De quoi, selon eux, mettre en péril la viabilité économique des cabinets d'altitude.

Risque d'engorger les hôpitaux de vallée

"C'est quand même plus confortable pour eux de pouvoir être reçus au cabinet, au pied des pistes, affirme le docteur Elise Dujardin, du même cabinet. Cela leur permet d'être pris en charge, d'avoir les clichés de radio, des médicaments, une attelle ou un plâtre en cas de besoin".

Pléthore de services qui font travailler quatre médecins l'hiver, deux l'été, et autant d'infirmières et de secrétaires dans le cabinet médical des stations de Prapoutel et des 7 Laux. Un mouvement de protestation s'annonce donc cet hiver, risquant d’engorger davantage encore les urgences des hôpitaux des vallées.

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