Alors que les contaminations au VIH s'accélèrent ces derniers mois, l'Agence régionale de santé entend jouer son rôle de prévention. Elle tient à rappeler les bonnes pratiques comme l'utilisation du préservatif ou l'importance de dépistages réguliers.
Quatorze cas de contaminations au VIH en à peine huit mois, c'était assez pour que l'Agence régionale de santé (ARS) d'Auvergne-Rhône-Alpes tire la sonnette d'alarme, ce lundi 9 décembre.
Entre avril et novembre 2024, quatorze cas de contaminations au VIH avec la même souche virale ont donc été identifiés par les services d'infectiologie des centres hospitaliers de la région, principalement en Savoie. D'après les investigations menées, certains cas sont directement reliés entre eux.
Quelles sont les mesures de prévention ?
Pour tenter de lutter contre ce fléau, l'ARS rappelle l'importance des mesures de prévention. En premier lieu, la circulation du VIH peut être évitée via l'utilisation systématique d'un préservatif. D'autre part, en cas de doute, seuls les dépistages sanguins peuvent permettre de savoir si une personne est porteuse du virus. Ils sont sans ordonnance, sans rendez-vous et sans avance de frais.
En cas d’exposition potentielle au VIH, un traitement d’urgence, le "traitement préventif post-exposition" (TPE), peut être prescrit. Il est recommandé de se rendre le plus rapidement possible aux urgences d'un hôpital. Pour être efficace, le TPE doit débuter le plus tôt possible et au plus tard 48 heures maximum après l’exposition.