En Savoie, un ancien militaire a fondé sa propre entreprise de Boot-Camp. Ce fitness collectif en treillis a le vent en poupe.
Vidéo. A 29 ans, Rémy Pareau, ancien militaire, formateur pour l'école Polytechnique à Barcelonnette, éducateur sportif de body fitness et body pump, a fondé l'OTC Bootcamp. Il s'adresse aux particuliers, mais aussi aux clubs sportifs comme les Brûleurs de Loups par exemple. Découvrez dans notre reportage un entraînement de niveau 3 (sur 3 !), à Bassens en Savoie. Pour 10 euros, les participants vont, pendant deux heures et sur tous les terrains, devoir aller au bout de leurs ressources...et compter sur les autres !
D'où vient le concept de Boot-Camp ?
Selon le site Boot-Camp-France, il s'agit d'une "pratique sportive venue tout droit des unités spéciales de l'armée US Marines". Le site Azbody complète: "avec des instructeurs qui sont là pour vous en faire baver". Il suffit de visionner le film de Kubrick, "Full Metal Jacket", pour mieux se figurer le profil si typique de l'instructeur des Marines. Mais, rassurez-vous, pour le savoyard OTC Bootcamp, cette pratique venue d'outre-Atlantique veut avant tout "redonner l'envie de l'effort dans la joie et la convivialité".
Prudence, prudence !
D'abord, le terme même de "Bootcamp" n'est absolument pas protégé par un quelconque label. N'importe qui peut s'improviser "instructeur", "entraîneur", ou, plus à la mode, "coach" de boot-camp. Vous trouverez tout et n'importe quoi sous cette appellation en pleine expansion. Soyez donc très prudents, et exigeants vis-à-vis des supposés spécialistes du genre, au moins autant que vous devrez l'être avec votre propre corps!
Ensuite, ces entreprises démarchant les entreprises, vous pouvez vous retrouver propulsé en plein Boot-camp sans le savoir, en tout cas sans vraiment l'avoir désiré. Cette pratique de cohésion de groupe pose donc la question du volontariat. Après la mode du saut à l'élastique, voici venir celle du Boot-camp! Au nom des "ressources humaines", certains salariés peuvent se retrouver dans... l'embarras. Le prix à payer pour être "corporate"?