Les syndicats en "guerre" contre la loi Travail: les manifestations du 17 mai dans les Alpes

Ce mardi 17 mai est une nouvelle journée de manifestations à l'appel des syndicats réclamant le retrait de la loi Travail, désormais adoptée par le Parlement via le recours à l'article 49 alinéa 3, acte de "guerre" selon l'intersyndicale de Haute-Savoie.

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La loi Travail a été adoptée, elle peut encore ne pas être appliquée. C'est le leitmotiv des opposants au texte qui organisent une nouvelle journée de mobilisation, ce mardi 17 mai, appuyée par des appels à la grève reconductible dans plusieurs secteurs économiques. Côté manifestations, plusieurs sont une nouvelle fois annoncées dans les Alpes.

  • Grenoble : 10h, gare SNCF.
  • Albertville : 10h, sous-préfecture.
  • Roussillon : 10h, place de la République.
  • Bourgoin-Jallieu : 12h, cinéma Mégaroyal.
  • Annecy : 14h, préfecture.
  • Chambéry : 15h, palais de justice.
A en croire les syndicats, plus que jamais, "la colère gronde". Le recours à l'article 49 al. 3 par le premier ministre Manuel Valls, pour faire adopter la loi Travail sans le vote des parlementaires, équivaut à "une déclaration de guerre confirmée" et un "meurtre avec préméditation" du code du travail, selon un tract de l'intersyndicale de Haute-Savoie.


Pourtant les manifestants étaient moins nombreux lors de la dernière journée de mobilisation, malgré le 49 al. 3. Les mobilisations sont entachées par les violences des casseurs, qui décrédibilisent le mouvement aux yeux d'une partie de l'opinion publique ; même si la violence existe aussi du côté de la police et même si certains syndicats suspectent l'Etat de laisser faire certains casseurs pour nuire à la mobilisation.

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