Les parents d'élèves ont décidé de marquer leur mécontentement mercredi 13 mars 2013, en n'envoyant pas leurs enfants en cours. Ils protestent contre le manque de moyens mis en place pour accueillir les quelque 850 élèves de cet établissement de Saône-et-Loire.
"Ce collège a été conçu pour accueillir un maximum de 780 élèves. Actuellement, les moyens mis en place ne permettent pas d’offrir "des conditions d'étude et de sécurité satisfaisantes", expliquent les parents d'élèves, qui font état d'un surveillant pour 100 élèves et d'une cantine surchargée. Ils s'inquiètent d'autant plus que l'établissement devrait compter 880 élèves à la rentrée prochaine.
De leur côté, les personnels du collège ont été reçus à leur demande, le 4 février dernier, par la secrétaire générale des services de l’Éducation nationale, pour plaider la cause de l'établissement. Ils demandent des moyens supplémentaires pour exercer leurs missions : la création de deux classes, l'attribution d'au moins trois postes de professeurs titulaires et d'au moins deux postes de surveillants.
Des bâtiments provisoires sont prévus d'ici la rentrée
En organisant cette opération "collège mort", parents d'élèves et personnel de l'établissement ont obtenu une réponse de la part de François-Marie Perrin, directeur académique des services de l’Éducation nationale. "Des moyens supplémentaires seront mis en place si cela s'avérait nécessaire", a-t-il indiqué.De son côté, Christian Bonnot, vice-président du conseil général en charge des affaires scolaires et de la formation, a promis que l'installation de bâtiments modulaires provisoires était prévue d'ici septembre prochain pour accueillir les élèves dans des conditions plus agréables.
Reportage de Romy Ho-a-Chuck avec :
- Salvador Balsamelli, parent d’élèves (FCPE) François-Marie Perrin, directeur académique des services de l'éducation nationale
- Séverine Peteuil, parent d’élèves (autonome)
- Christian Bonnot, vice-président du conseil général en charge des affaires scolaires et de la formation