Une visite présidentielle c'est toujours un événement pour les médias. Une quinzaine de confrères de Franche-Comté sont accrédités. Mais peu d'entre eux pourront suivre au plus près le déplacement du président Hollande. Les places sont à partager avec les médias nationaux.  

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Comme à chaque visite ministérielle, le principe est celui du pool. Les journalistes partagent leurs infos, leurs photos, leurs images. Ils se déplacent tous ensemble au même moment en train, en car.L'ambiance est détendue, pas de foire d'empoigne pour savoir qui fait quoi. Le pool "Internet, réseaux sociaux" n'existant pas encore, je me retrouve dans aucun pool... 
Dans la salle de presse, l'ambiance est vite studieuse. La question du jour, pour l'instant, c'est le taux de croissance... Le gouvernement français est plus optimiste que l'Europe. La charte d'insertion pour l'emploi dont la signature doit avoir lieu cet après-midi n'est pas encore la priorité.
A mes côtés, le journaliste de la radio telévision suisse vient d'envoyer son papier. Gaël Klein est venu en voisin de Délémont. Pour lui, François Hollande passe "de président normal au statut de président rural". François Hollande est venu voir "la France qui gagne et non celle qui perd comme l'usine Peugeot-Citroën de Sochaux". 
Notre confrère du Pays Lionel Vadam l'avait déjà annoncé le 30 avril "comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, il évitera soigneusement de passer par la case PSA Sochaux où 850 intérimaires sont en passe d’être remerciés". Vue de Franche-Comté, cette visite c'est aussi un passage en terre UMP de la députée Annie Genevard : le président dans ce Haut-Doubs qui vit bien grâce  à la prospérité de la Suisse. Comme pour se persuader que la France va bien alors qu'à une heure de route, ceux qui souffrent des restructurations automobiles auraient sans doute bien aimé entendre des paroles réconfortantes. En avril 2012, lors de la campagne présidentielle, le candidat François Hollande avait déclaré à Besançon : "j'encouragerai le développement de nos grandes filières industrielles comme l'automobile". Le Nord Franche-Comté devra encore patienter pour accueillir une visite présidentielle.

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