Le 24 octobre prochain, ce sera la 10e journée européenne de la dépression.
A cette occasion, une table ronde sur "Dépression et Travail" est organisée à l'espace Jean Bouey de Longvic, de 18h à 20h. Autour de Claude Darciaux, maire de Longvic et du Docteur Gérard Milleret, médecin psychiatre, chef de pôle au CH La Chartreuse, elle réunira professionnels, usagers et représentants des familles.
L'an dernier, la European Depression Association (EDA) avait publié un rapport sur ce thème. Après avoir interrogé 7000 employés dans sept pays (dont la France), l'organisme européen affirme que 20% des employés ont été atteints de dépression à un moment de leur carrière.
Malgré l'envergure du problème, un cadre sur trois dit pourtant n'avoir aucune ressource à sa disposition pour gérer cette situation, alors que 43% d'entre eux souhaiteraient que des mesures soient prises afin de proposer une meilleure protection des salariés concernés.
Or, cette situation a un coût élevé pour la société. La Sécurité sociale française dépense chaque année 800 millions d'euros pour les seules indemnisations liées aux arrêts de travail pour dépressions et troubles musculo-squeletiques (TMS). Et cela pourrait s'amplifier encore. Or, selon l’OMS, en 2020, la dépression sera la 1ère cause mondiale d’invalidité, après les maladies cardio-vasculaires, tous âges et sexes confondus.