Le travail d’intérêt général (TIG) souffle ses 30 bougies. Cette peine (qui consiste en un travail non rémunéré dans une association, un hôpital, un établissement scolaire, etc) est une alternative à la prison.
Il y a trente ans, le Garde des sceaux Robert Badinter a créé le travail d'intérêt général, institué par la loi du 10 juin 1983 et mis en œuvre en 1984.L’objectif est de sanctionner le condamné (majeur ou mineur) en lui faisant effectuer une activité au profit de la société, dans une démarche de réparation. Ces travaux assurent aussi la réinsertion sociale des condamnés et prévient la récidive.
La liste des TIG est variée :
entretien des espaces verts, maçonnerie, réparation de dégâts divers (graffitis, affichage sauvage), aide aux personnes défavorisées, stages de sensibilisation aux dangers de l'alcool, à la sécurité routière (notamment dans les hôpitaux), etc. Les Restos du coeur, qui lançaient lundi leur campagne d'hiver, sont par exemple partenaires des TIG depuis 1986.
A l’occasion de cet anniversaire, une convention va permettre de créer 149 postes de travail au sein des collectivités locales de l’agglomération chalonnaise. Elle est signée par :
- la communauté d’agglomération Chalon Val Bourgogne
- les autorités judiciaires de Saône-et-Loire
- la protection judiciaire de la jeunesse
- le service pénitentiaire d’insertion et de probation de Saône-et-Loire