Le président départemental de l'UDI, Jean Girardon, demande la suspension du parti de la première adjointe de Mâcon Christine Robin. Selon le Journal de Saône-et-Loire, il serait désavoué par les instances nationales de l'UDI.
Le président de l'UDI 71, Jean Girardon a demandé cette semaine à son parti la "suspension provisoire de Mme Robin de sa qualité de membre de l'UDI et de voir réserver la décision prise en octobre dernier". Autrement dit, le maire et conseiller général de Mont-Saint-Vincent réclame l'annulation de l'investiture de Christine Robin en tant que chef de file UDI sur la liste de droite aux élections municipales à Mâcon.
A l'origine de cette crise ouverte, on retrouve toujours l'affaire des fichiers échangés entre l'UMP et l'UDI du département, une affaire dont s'était d'ailleurs saisie la CNIL.
Après le communiqué de Jean Girardon, Christine Robin affiche sa sérénité. Dans les colonnes du Journal de Saône-et-Loire du vendredi 20 décembre 2013, elle affirme que "ce dossier est depuis plus d'un mois à Paris, il n'y a rien dedans. Tout cela va faire pschitt", reprenant ainsi à son compte l'expression de l'ancien président de la République Jacques Chirac.
Et selon nos confrères du JSL, le secrétaire général de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, désavoue l'initiative de son président départemental. Il affirme au quotidien que "la manoeuvre ourdie par Monsieur Girardon est complètement inutile. En tant que président départemental, il est censé rassembler et c'est loin d'être le cas. Les agitations de Monsieur Girardon n'ont pour but que de placer des gens à lui à la mairie de Mâcon. Il ne veut en fait qu'une seule chose : être élu sénateur".
Voilà qui a le mérite d'être clair... plus clair en tout cas que la situation de l'UDI de Saône-et-Loire!