La troisième conférence de presse du président de la République se déroule mardi 14 janvier 2014, à partir de 16h30. François Hollande est très attendu sur le chapitre économique et social, ainsi que sur le débat autour de sa vie privée.
Environ 600 journalistes français et étrangers participent à cet événement à suivre en direct sur le site internet de France 3 Bourgogne.
Le chef de l’Etat, qui bat des records d’impopularité, va tenter d’inverser la tendance. Il a ouvert la conférence en prononçant un discours d’environ vingt minutes. La parole a ensuite été donnée aux médias pour des questions allant de la politique intérieure aux questions d’ordre international.
Le président de la République a détaillé la méthode et le calendrier du nouveau "pacte de responsabilité" qu’il propose aux entreprises : moins de contraintes en échange de davantage d’embauches et de dialogue social.
Création d'un "Conseil stratégique de la dépense publique"
François Hollande a annoncé la création d'un "Conseil stratégique de la dépense publique" qui se réunira "chaque mois" pour évaluer les politiques publiques. Il s'agit, selon le président de la République, d'une "nouvelle méthode": "Plutôt que de faire des coupes budgétaires aveugles, comme ça a pu être le cas par le passé, et indifférenciées et donc injustes, je propose de mener des réformes structurelles et de redéfinir les principales missions de l'État et de revoir nos mécanismes de redistribution pour les rendre plus justes, plus écologiques et plus efficaces".
Sécurité sociale : lutter contre les fraudes et les abus
Le président François Hollande a réaffirmé qu'il fallait "lutter contre les fraudes et les abus" concernant la Sécurité sociale, mais il a souligné qu'il fallait surtout lutter contre la multiplication des prescriptions ou la consommation excessive de médicaments.
Le chef de l’Etat souhaite un texte de loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander une "assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".
Va-t-on réduire le nombre de régions ?
Pour la première fois, le président François Hollande s'est déclaré prêt à faire "évoluer le nombre de régions", dans un souci d'efficacité et de maîtrise de la dépense publique.
"Les affaires privées se règlent en privé"
Interrogé sur les révélations de Closer, François Hollande n'a pas souhaité répondre à la question de savoir si Valérie Trierweiler était toujours la Première dame de France. "Les affaires privées se règlent en privé", a-t-il répondu. Il a cependant précisé qu'il clarifierait la situation avant sa visite d'Etat aux Etats-Unis, prévue le 11 février.