D'un côté, l'inquiétude croissante de la part des salariés de la Chocolaterie de Bourgogne, de l'autre une réalité qui pourrait être fatale pour l'entreprise (cessation d'activité). On devrait connaître le nom du repreneur éventuel mercredi 20 décembre.
Le tribunal de commerce a besoin de tempsLe tribunal de commerce de Dijon n'a pas révélé le nom du repreneur potentiel de la chocolaterie de Bourgogne lundi 4 décembre 2017.
En fait, un délai supplémentaire de 15 jours a été accordé aux repreneurs pour peaufiner leurs dossiers, et proposer une offre plus solide.
Le délai a donc été reporté au mercredi 20 décembre 2017.
Selon les syndicats, ce délai demeure "relativement court" pour que les repreneurs puissent apporter des modifications significatives à leur proposition de reprise.
2 repreneurs espagnols en lice
Ils seraient 2 entreprises espagnoles, dont une visiblement "intéressante", à s'être proposés à la reprise de la Chocolaterie de Bourgogne.
Les syndicats pour leur part, ont émis des doutes quant à la capacité du repreneur à conserver la totalité des 185 emplois du site dijonnais, au vu de l'état actuel de l'entreprise.
Pour l'instant, les syndicalistes n'ont eu accès qu'aux lettres d'intention des éventuels repreneurs, donc les détails du projet de reprise et son périmètre sont encore inconnus. Difficile de dire si d'ici 15 jours le repreneur choisi pourra conserver l'ensemble des emplois, ou éviter le pire,à savoir la liquidation judiciaire.
Varova et Nimbus dans le collimateur des syndicalistes
Les syndicalistes, et Christian Bougnon, élu CFDT en tête, critiquent les actionnaires actuels, notamment les groupes hollandais Varova et Nimbus qui se sont "carapatés" et "ont tout fait pour se désengager au cours de l'été, voyant les difficultés arriver"