Devant un parterre clairsemé, Edouard Philippe s'est exprimé dans le cadre des Journées Nationales de France Urbaine qui se déroulent ces 5 et 6 avril à Dijon. Il a tenté de rassurer les élus sur leurs budgets. L'accueil a été prudent voire méfiant.
Edouard Philippe n'a pas été accueilli sous une salve d'ovations au Palais des Congrès de Dijon. Face à lui, les présidents des grandes agglomérations et de la vingtaine de métropoles de France.
Le premier Ministre a tenté de rassurer ces élus de grandes collectivités sur sa volonté de discipline budgétaire. Il souhaite convaincre les collectivités territoriales de passer des contrats avec l'Etat. Le but de ces partenariats, que les principales collectivités territoriales (régions, départements, métropoles, communes de plus de 50 000 habitants et intercommunalités de plus de 150 000 habitants, soit 319 collectivités) limitent l’augmentation de leurs dépenses de fonctionnement à 1,2 % par an pendant cinq ans.
Certains élus présents à Dijon ont rappelé que la dette publique est plutôt le fait de l'Etat. Les collectivités territoriales sont responsables de la dette française à hauteur de 8% seulement.
Un extrait du discours d'Edouard Philippe :