C'est la première fois que l'ex-maître chien de l'armée de terre, qui aura bientôt 35 ans, est entendu depuis sa mise en examen le 20 décembre pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer.
Nordahl Lelandais, mis en examen pour les disparitions de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, était entendu ce lundi 5 février par les juges d'instruction de Chambéry qui enquêtent sur la mort du jeune militaire.
Cet interrogatoire s'inscrit "dans le cadre normal" de l'instruction, a précisé une source judiciaire, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Du côté de la partie civile, l'avocat des parents du caporal Noyer, Me Bernard Boulloud a estimé que cette audition ne lui "paraissait pas anormale". "L'instruction suit son cours", a-t-il déclaré.
Lelandais a été mis en examen pour l'assassinat d'Arthur Noyer
Le jeune caporal de 23 ans, du 13e Bataillon de chasseurs alpins (BCA), avait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 après une soirée dans le centre-ville de Chambéry, à quelques kilomètres de sa caserne.
Dans cette affaire, un rapprochement a été fait notamment grâce à la téléphonie entre le suspect et le militaire disparu. Les deux téléphones du premier "avaient déclenché entre 23H48 et 3H41 les mêmes relais" que celui du caporal Noyer, qui semble avoir pris place dans un véhicule non identifié, avait précisé en décembre le procureur de Chambéry.
Des restes du corps d'Arthur Noyer retrouvés en pleine nature
Des débris du crâne du jeune caporal avaient été découverts le 7 septembre à Montmélian, à 16 kilomètres de Chambéry, par un promeneur sur un chemin de randonnée. A proximité de cette zone, d'autres ossements, qui devaient faire l'objet d'analyses ADN, avaient été retrouvés le 12 janvier.
Nordahl Lelandais est également mis en examen pour le meurtre, qu'il nie farouchement depuis le début, de la petite Maëlys de Araujo, volatilisée fin août lors d'une soirée de mariage à Pont-de-Bonvoisin (Isère).
Nordahl Lelandais fréquentait des sites de rencontres homosexuels
Les enquêteurs ont décortiqué les téléphones du suspect et ses ordinateurs. Ils ont découvert selon le Parisien, "qu'il fréquentait, sous plusieurs pseudos des sites de rencontres homosexuels." Il s'agit désormais de retrouver d'éventuels partenaires avec lesquels ils aurait pris contact via ces sites. Lire la suite sur France 3 Alpes.