Agression filmée d'une lycéenne puis diffusée sur les réseaux sociaux : "Profondément choqué", le maire d'Audincourt réagit

Les réactions sont vives après la diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo de l'agression d'une lycéenne dans un établissement d'Audincourt, dans le Doubs. Explications.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"J'ai été profondément choqué par la violence de cette agression à l'encontre d'une jeune fille qui attendait simplement d'aller en cours. Une telle violence est inacceptable", a expliqué Martial Bourquin le maire (PS) de la commune d'Audincourt, située dans le Pays de Montbéliard après qu'une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux jeudi après-midi. 

Durant une vingtaine de secondes, on y voit jeune fille du lycée Nelson-Mandela assise devant le lycée, se faire tirer les cheveux par une élève puis être mise à terre et rouée de coups.

La scène s'est déroulée jeudi 17 novembre aux alentours de 13h30 devant d'autres élèves visiblement acquis à la cause de la personne en train de commettre l'agression. Le maire d'Audincourt demande par voie de communiqué des sanctions. 

D'après nos confrères de France Bleu Besançon, l'auteure des coups a été renvoyée chez elle, et passera devant le conseil de discipline qui décidera d'une sanction, selon le proviseur de l'établissement. "Il n’y a pas de harcèlement à Nelson-Mandela ni de bagarres liées à des faits de racisme. Nous sommes très vigilants sur ces questions", a-t-il ajouté dans les colonnes de l'Est Républicain, souhaitant faire taire certaines rumeurs.

"Vidéoagression" ou "happy slapping" 

Au-delà de l'extrême violence de la scène, c'est également la diffusion de l'acte sur les réseaux sociaux qui pose question, à quelques jours seulement de la Journée de lutte contre le harcèlement scolaire 2022, qui s'est déroulée le 10 novembre. Ce procédé s'appelle "vidéoagression" ou "happy slapping" en anglais. 

Selon la loi et l’article 222-33-3 du code de procédure pénal, filmer des actes de violence est qualifié de complicité. Le ou la témoin qui a capté la scène avec son téléphone encourt la même peine que l’agresseur. En outre, s’il diffuse la vidéo, il risque une peine supplémentaire de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende. 

Une plainte a été déposée par les parents de la victime. Les policiers disposent de la vidéo de l'agression. Une enquête est en cours. La suspecte des violences ainsi que la personne qui a filmé la scène vont être entendue. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information