Selon le collectif Solmiré, presque 200 personnes se sont réunies ce samedi 1er février, pour "désarmer l'empire Bolloré", répondant à l'appel de plusieurs organisations militantes. L'objectif est que la population "se rende compte du désastre écologique et social" qu'inflige le multimilliardaire.
"Bolloré = Danger", peut-on lire place du 8 septembre, à Besançon. Dans le cadre de la campagne "désarmer l’empire Bolloré", une manifestation a eu lieu dans la Boucle, ce samedi 1ᵉʳ février, répondant à un appel national de plusieurs organisations comme Solmiré, Alternatiba, Soulèvement de la Terre… L’objectif est de dénoncer "l’empire Bolloré" et son "désastre écologique et social".
"On dénonce l’accaparement des pouvoirs et des richesses entre les mains d’un multimilliardaire. Qui répand ses idées racistes, xénophobes, LGBT-phobe, anti-pauvres et patriarcales, détaille un membre du collectif Solmiré. Très peu de personnes se rendent compte de qui il est, de comment cet empire a été construit. Nous voulons visibiliser le désastre qu’il représente."
Une entreprise à Besançon
Pour ce faire, devant quelque 200 personnes (selon Solmiré), le collectif rappelle ce samedi que "l’emprise de Vincent Bolloré s'étend silencieusement sur des domaines stratégiques les plus diversifiés. Bolloré, ce sont les chaînes de télé, la presse, les radios, la maison d’édition Hachette et toutes ses filiales". Il ajoute que Bolloré s’incarne aussi à Besançon, avec l’entreprise Easier, où sont produits "des outils et automates pour tracer, surveiller, contrôler les flux et les personnes". "Il veut asseoir sa domination et son emprise. Il dévore tout, complète un membre du collectif. Il dévore tout pour diffuser ses idées nauséabondes et fascistes."
Ils espèrent, à travers cette mobilisation, que les choses bougent et que la population "se rende compte de l’impact pour la société".
Pour rappel, Bolloré, ce sont les chaînes de télé (Canal+, Cnews, C8, CStar), la presse (Paris Match, Le Journal du Dimanche, Télé loisirs, Femme Actuelle, Gala, Voici), les radios (RFM, Europe 1), la maison d’édition Hachette et toutes ses filiales (Fayard, Livre de Poche, manuels scolaires, ...), l'agence de communication Havas, Universal Music Group, Vivendi, Gameloft, sans oublier d'innombrables infrastructures (logistique, transports, énergie etc) en France et à l'international, particulièrement en Afrique.