"Temps partiels imposés", "salaires de 580 euros"... A l'appel de la CGT, les animateurs périscolaires de Besançon (Doubs) seront en grève, ce jeudi 15 septembre, pour réclamer de meilleures conditions de travail.
"Cette situation ne peut plus durer", prévient la CGT Besançon. Le syndicat appelle les animateurs du public et du privé à la grève, jeudi 15 septembre, pour dénoncer les conditions de travail réservées à ces métiers "méconnus, méprisés, dévalorisés, précarisés mais aussi très mal rémunérés".
"Temps partiels imposés", "salaires de 580 euros par mois"... la confédération syndicale pointe notamment du doigt la situation des animateurs périscolaires, employés par la mairie pour prendre en charge les élèves de maternelles et du primaire en dehors de la classe.
Selon la mairie de Besançon, 56 des 65 écoles, maternelles ou élémentaires, seront affectées par ce mouvement social, qui intervient au moment même où la municipalité cherche à recruter une cinquantaine de personnels périscolaires.
Les écoles bisontines sous tension
Les établissements scolaires sont tenus de respecter un taux d'encadrement minimal d'un adulte pour 14 enfants en maternelle et d'un pour 18 enfants en élémentaire. En dessous de ce seuil, le service doit fermer ses portes, faute de pouvoir assurer, au regard de la loi, des conditions de sécurité suffisante à l'accueil des enfants.
Chaque matin, le service en charge de la scolarité reprend ses plannings, compte les absents et cherche en urgence des remplaçants. "On voit que si un tout petit grain de sable s'en mêle, on risque de fermer le périscolaire", souligne Claire Dupouët, directrice de cabinet de la ville de Besançon.
La municipalité indique qu'elle a consenti ces dernières années à un effort financier de 500 000 euros pour revaloriser les conditions de travail des 490 animateurs sous sa responsabilité.