Après plusieurs mois de mobilisation, les frontaliers perdent leur fameux droit d'option, qui leur permettait de choisir une assurance maladie privée. Les décrets viennent d'être publiés.
Et pourtant, ils se sont mobilisés pour garder ce droit d'option ! Les décrets officiels viennent d'être publiés : les travailleurs frontaliers rejoignent le régime d'assurance maladie générale, même s'ils auront un statut à part.
Les responsables de leurs associations veulent continuer le combat cette fois-ci sur le plan juridique : "Nous irons au Conseil d'Etat et devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme s'il le faut" commente Alain Marguet, le président de l'Amicale des Frontaliers à nos confrères de l'Est Républicain.
Il y a deux ans déjà, le gouvernement avait annoncé son intention de supprimer ce droit d'option. Pierre Moscovici, alors ministre de l'Economie et des Finances, avait justifié cette mesure.
Selon les frontaliers, non seulement leur assurance maladie leur coûtera plus chère, elle rendrait le travail en Suisse moins attractif, mais aussi cette mesure pourrait supprimer des emplois frontaliers.