Après l'opération de police du 14 juin à la sortie de l'A36 à Chemaudin (Doubs), 9 personnes ont été mises en examen pour trafic de stupéfiants et blanchiment. 20 000 euros supplémentaires ont également été saisis, en plus des 100 000 déjà interceptés.
Une vingtaine de membres de la police judiciaire aidée des hommes de la brigade anti-criminalité de Besançon ont procédé à l'interpellation du convoi "go-fast".
Jeudi 14 juin au matin, cinq hommes sont arrêtés. A bord de leurs trois voitures, la police découvre 45 kilos de résine de cannabis et près de 8.000 euros en espèces. Le convoi était parti de Toulouse. La drogue allait vers Vesoul pour alimenter le marché et les consommateurs.
L'enquête initiale a démarré en novembre 2017 quand deux Haut-Saônois sont interceptés dans la Vienne sur l'autoroute avec 90.000 euros en espèces.
L'enquête est confiée au parquet de Vesoul et elle va progesser sur commission rogatoire du juge Jean-Philippe Ghnassia.
En même temps que l'interpellation du go-fast hier, cinq autres hommes ont été interpellés à Vesoul, Besançon et Roman-sur-Isère près de Valence.
Les 10 prévenus sont des hommes âgés de 25 à 35 ans. Ils étaient connus de la justice et avaient pour une majorité déjà été condamnés pour trafic de stupéfiants.
"C'est une très belle opération, on n'arrive rarement à ce niveau de saisies" explique Emmanuel Dupic, procureur de la République de Haute-Saône.
Sur les 10 hommes interpellés, l'un d'entre eux vient d'être écroué à Dijon.
Les autres gardes à vue ont été prolongées. Au terme de ces dernières, dimanche 17 juin, 8 personnes ont été mises en examen pour trafic de stupéfiants et blanchiment. Tous ont été écroués sauf un placé sous contrôle judiciaire.