Pierre Hugues José, alias PHJ, est un enfant du pays. Originaire des environs de Vesoul, ce rappeur aux deux masters et un doctorat, ancien chercheur en neurosciences, porte haut et fier les couleurs de la Franche-Comté. S’il habite maintenant dans le 93, il retourne très souvent dans sa Haute-Saône natale.
Il cumule 371 000 followers sur Instagram. Sur TikTok, ça monte même à 591 000 ! Grâce à sa musique et à ses vidéos humoristiques, Pierre Hugues José est devenu un véritable phénomène sur les réseaux sociaux.
Itinéraire d'un rappeur atypique
Mais celui qui ne s’est jamais vraiment départi de son accent franc-comtois reste très attaché à Vesoul, ville de Haute-Saône qui l’a vu grandir. C’est là que son intérêt pour la musique a d’ailleurs débuté. Dès la cinquième, PHJ, de son vrai nom Jordy Blanc, s’est mis à écouter du rap, avant de commencer à rapper lui-même dès son entrée au lycée.
Élève au Lycée Belin et fort en math, ce n’est pourtant pas la musique qu’il choisit d’étudier. Après une première année en Math Sup, il poursuit à l’université jusqu’à obtenir deux masters et un doctorat en neurosciences. Son sujet de thèse ? Du costaud ! Avant de devenir le rappeur qu’on connaît, il a étudié les "modifications métaboliques lors de l’activation cérébrale". C’est en 2020 qu’il choisit finalement de laisser tomber la blouse pour bifurquer totalement vers la musique.
Et ça lui réussit !
En 2024, il est à l’affiche des Eurockéennes. Comme tout gamin du coin, ce n’est pas la première fois qu’il met les pieds sur la presqu’île du Malsaucy. Cette fois-ci sur scène, il met le feu et ravit ses fans, grâce à ses textes et à l’énergie qu’on lui connait. Au passage, il rend aussi hommage au FC Sochaux, en arborant fièrement le maillot du club franc-comtois.
Dès qu’il le peut, Pierre Hugues José célèbre l’endroit d’où il vient, tout comme les personnes qui l’ont toujours soutenu. Dans son deuxième EP, sorti en octobre 2024, il rend hommage à sa mère et à sa grand-mère, ainsi qu’à "la vie rurale et aux petits villages souvent négligés".
À Vesoul, où il revient régulièrement rendre visite à ses proches, on peut d’ailleurs facilement le croiser chez Pat’, au Café Français, place du Palais.
Article écrit par Léa Spegt