La mort de Catherine Santos, habitante de Vesoul et victime collatérale d'un probable règlement de comptes à Ollioules dans le Var, soulève une profonde tristesse en Haute-Saône.
Après le choc, le deuil. Bouleversée par la mort de l'une de ses habitantes, Catherine Santos, qui a été une victime collatérale de la fusillade qui fait trois morts à Ollioules dans le Var dimanche 28 juillet, la ville de Vesoul se recueille en mémoire de cette femme de 58 ans.
La mairie a ouvert un cahier de condoléances aux habitants de la ville. Ils étaient déjà nombreux à avoir inscrit mardi 30 juillet quelques mots en mémoire de la victime ou des pensées pour Phillippe Santos, son mari grièvement blessé dans la fusillade. "Je pense que les Vésuliens, qu'ils connaissaient ou ne connaissaient pas Catherine Santos, sont tous très très touchés par ce drame qui vient d'arriver à Ollioules. Donc on a voulu permettre aux gens d'exprimer leur tristesse", a confié à France 3, le maire de Vesoul, Alain Chrétien.
Elle avait créé une entreprise fromagère
Catherine Santos "était une battante qui se donnait beaucoup", selon un proche. Elle avait créé une entreprise fromagère à Mailley-Chazelot (Haute-Saône), à une quinzaine de kilomètres au sud de Vesoul où elle avait été juge consulaire au tribunal de commerce pendant cinq ans.Philippe Santos, son mari, est "directeur produit" d'une entreprise de fabrication de fils d'acier à Conflandey (Haute-Saône). "J'ai eu personnellement Philippe (Santos) ce matin au téléphone, je n'ai pas reconnu sa voix. Il m'a dit qu'il était gravement blessé et qu'il allait s'en tirer", a déclaré Patrice Colinet, le directeur l'entreprise de fabrication de fils d'acier, avant de s'interroger : "Quel est le niveau de gravité de sa blessure ? Aura-t-il des séquelles ?".