Malgré la proposition des collectivités franc-comtoises, les communes propriétaires ont préféré vendre le VVL
Lamoura : le village de vacances bientôt vendu.
Le village de vacances de Lamoura doit être prochainement vendu à une société privé. Une décision surprenante car au mois d'août, la solution de reprise progressive par les collectivités franc-comtoises semblait admise.
L'avenir du Village Vacances de Lamoura semble donc scellé. Les 12 communes propriétaires de ce village de vacances ont finalement décidé de vendre le complexe touristique à vocation sociale à un promoteur immobilier de Strasbourg. L'acte de vente devrait être signé avant la fin de l'année.
Lors de la prochaine réunion du comité syndical du 4 novembre, l'acte notarial doit être discuté, il s'agira d'une reprise d'activité pendant au moins dix ans par le repreneur. Cela signifie que le futur propriétaire s'engage à maintenir l'activité actuelle pendant cette période. Pour le personnel, les discussions doivent s'engager directement avec le repreneur. Selon l'élu de Troyes, Jean-Charles Marasse, la moitié du personnel accepterait les conditions de la reprise.
Depuis 2010, cette structure touristique présentée comme la plus importante de la région connaît des difficultés, elle a été créée il y a 40 ans pour proposer à un prix accessible des vacances à la montagne. Soucieux de préserver cet objectif, le conseil Régional de Franche-Comté, le conseil Général du Jura et la communauté de communes des Rousses avaient alors présenté aux 12 communes propriétaires du site une solution de reprise progressive du VVL. Il s'agissait d'entrer dans le capital de la structure tout d'abord à hauteur de 50 % dès la première année pour diminuer la charge pour les communes puis d'augmenter progressivement cette participation jusqu'en 2016. Une progression qui permettait de mettre en place une délégation de service public et de maintenir la vocation social du lieu. Mais les communes ont choisi une solution plus rapide pour se désengager du lieu en vendant leur bien à un promoteur immobilier. Le projet de cette société n' a pas été officiellement dévoilé. Christophe Perny, président du conseil général du Jura dénonce cette "opacité" et l'élu est bien décidé à rester vigilant sur l'avenir du site.