Ce midi, une deuxième personne a été placée en garde à vue. Celle de l'homme de 34 ans entendu depuis hier par les gendarmes est prolongée. Voilà 6 jours qu'on est sans nouvelles de la petite fille originaire du Jura disparue lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère.
Ce que l'on sait ce soir sur les gardes à vue en cours
6 jours après la disparition de la fillette, deux hommes sont en garde à vue. Reportage France 3 Alpes.
La garde à vue du second homme, également âgé de 34 ans, a débuté à 10H45 et vise à "confronter les déclarations de ces deux individus", a précisé dans un communiqué la procureure de la République de Bourgoin-Jallieu, Dietlind Baudoin.
"À ce stade, les investigations et recherches sur le terrain pour trouver Maëlys se poursuivent et aucune piste ne peut encore être privilégiée ou écartée", a ajouté la magistrate.
Le premier homme placé en garde à vue lui est un invité au mariage. L'interrogatoire de ce suspect par les gendarmes chargés de l'enquête pour enlèvement peut durer jusqu'à samedi, selon une source proche du dossier.
Sa garde à vue "a pour objet essentiel de clarifier l'emploi du temps de cette personne qui s'est absentée de la soirée (pendant) les créneaux horaires pouvant correspondre à la disparition de Maëlys", avait ajouté la magistrate.
Des perquisitions au domicile du suspect
Selon une source proche du dossier, le premier homme est connu pour des infractions de droit commun touchant notamment aux stupéfiants, est une connaissance du marié et du père de la fillette, arrivé sur le tard à la fête.
Des incohérences et des inexactitudes dans ses premières déclarations - il a fait partie des nombreuses personnes entendues depuis dimanche - par rapport à certains autres témoignages ont conduit les gendarmes à le placer en garde à vue. En cause notamment, un téléphone portable dont il aurait caché la possession aux enquêteurs, selon la même source.
Mais dès jeudi, le parquet se refusait à tirer "aucune conséquence hâtive" sur une éventuelle implication. Et depuis, les investigations complémentaires, au domicile du suspect notamment, n'ont rien donné.
Le dispositif de recherches est allégé
D'intenses recherches ont été menées pour tenter de retrouver Maëlys. Toute la zone, escarpée et très boisée alentour, a été passée au peigne fin par les gendarmes, assistés par un hélicoptère, des drones, des plongeurs et des maîtres-chiens.Vendredi, les recherches devaient reprendre "avec un dispositif allégé et sur un périmètre élargi", selon le commandant de la compagnie de La-Tour-du-Pin, Jean Pertué. Samedi une battue citoyenne sera organisée.
"On s'éloigne de plus en plus du lieu de disparition (...) On ne perd pas l'espoir qu'elle puisse être encore en vie", avait confié jeudi un gendarme participant aux recherches. "On vérifie toutes les pistes. On continue de penser qu'elle est sans doute partie dans un véhicule."