A 83 ans, le poète jurassien a reçu le prix Louis-Pergaud pour son dernier recueil, « Chevrotines et folies douces ». 

Les récompenses, la gloriole : pas vraiment son truc, à Guy Thomas.

Le prix Louis-Pergaud en revanche, décerné pour son dernier recueil Chevrotines et folies douces, il le reçoit avec honneur : « Pergaud est quelqu’un que j’aime beaucoup, déjà parce qu’il était antimilitariste, anticlérical et socialiste à une époque où c’était bien porté ! »

Les socialistes, ou plutôt ce qu'il en reste en 2017, apprécieront. Il est comme ça, Guy Thomas : le coeur toujours à gauche, de ces coeurs qui battent d'abord au rythme des vers, de la poésie, les Lettres, celles qu'il a longtemps enseignées dans le Jura.

Il n'en fallait pas plus pour séduire Jean Ferrat, l'ami de longue date, le drapeau rouge de la chanson en berne sur l'espoir. « Je ne suis qu'un cri », et tant d'autres, c'est à Guy Thomas qu'on les doit :




Aujourd'hui, le vieil homme pas amer nous reçoit à son domicile. A 83 ans, il en paraît dix de moins. Ce genre de rencontre, on en ferait bien des chansons, des poèmes, mais nous n'avons ni la malice, ni le talent, immense, de Guy Thomas. Alors, laissons-lui la parole. 

 

Avec Guy Thomas, poète ; Daniel Coulon, musicien ; Pierre Duc, plasticien. Reportage de Michel Buzon et Sanaa Hasnaoui.

 

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