Deux hommes de 62 et 78 ans ont été retrouvés noyés au lac de Vouglans, mercredi 4 décembre. L'enquête privilégie la piste accidentelle, excluant pour l'instant un acte criminel. Les circonstances exactes restent à éclaircir.
Mercredi 4 décembre au matin, les gendarmes du Jura ont été dépêchés sur le lac de Vouglans, lac artificiel long de 35 km qui attire les pêcheurs et les amateurs de loisirs nautiques.
Deux hommes, de 62 et 78 ans, se sont noyés. Les premiers éléments de l'enquête indiquent qu'ils étaient partis pêcher. L'alerte a été donnée aux alentours de 8 h 30 par un autre pêcheur, qui a découvert un corps flottant à la surface de l'eau. Deux patrouilles de gendarmerie arrivent sur les lieux, ainsi que les sapeurs-pompiers. Alors que les militaires s'attellent à la recherche du corps, ils découvrent une seconde victime.
Deux pêcheurs "extrêmement expérimentés"
Claude M., habitant de Saint-Claude et Jean-Paul M., de Lect, membres du club "Jura carnassiers", extrêmement expérimentés, ont perdu la vie dans un lac sur lequel ils avaient l'habitude de pêcher. Roland Brunet, président de la fédération de pêche du Jura, "s'associe à la douleur des proches et amis de ces deux pêcheurs".
C'est toujours difficile à vivre, mais deux personnes, c'est choquant, consternant.
Roland Brunet, président de la fédération de pêche du Jura
Il précise également qu'en France, les accidents de pêche sont très rares, malgré les 1 500 000 pêcheurs.
Selon Roland Brunet, si le lac de Vouglans, véritable "vaisseau amiral du département du Jura", peut être dangereux en cas de "vent de travers", ce n'était pas le cas au moment de cet accident. En revanche, il ajoute que la température de l'eau ne doit pas dépasser actuellement les 8 degrés. "Si cela s'était passé en juin, ils s'en seraient sortis tous les deux", assure-t-il.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les gendarmes privilégient la piste accidentelle. Pour l'heure, l'hypothèse criminelle n'est pas envisagée. Est-ce qu'un des pêcheurs est tombé et le second a voulu le secourir ? L'enquête, diligentée par la brigade de gendarmerie de Lons-le-Saunier, devrait éclairer les circonstances de l'accident.