Ils ne se connaissent pas. Près de 600 kilomètres les séparent. Pourtant, Christophe et Mylène poursuivent le même objectif. Coûte que coûte, ils participeront cette année à la Transjurassienne.
Pour eux, les plus de 50 kilomètres de la célèbre course de ski de fond dépassent le défi sportif. C’est une course contre les autres mais surtout, une course seuls avec eux-mêmes. Mylène Chalvin en est à sa 9ème Transju. Christophe n’a quant à lui pas fini celle de l’an dernier : il compte bien se rattraper cette année.
Mylène, une mère loin d’être désenchantée
Elle a 37 ans. Professeur de sport à Champagnole, Mylène est une passionnée de la Transju. Tant bien que mal, cette maman de deux enfants tente de concilier vie de famille et sport. Un équilibre parfois compliqué à tenir.« La Transju , c'est chez moi, dans mes sapins, même enceinte de cinq mois, il y a quelques années, je n'ai pas pu résister à m'inscrire. »
Comment Mylène se sent-elle avant la Transju ? Elle nous raconte.
Mylène Chalvin, maman de deux enfants et fan de sport, raconte ses doutes à l'approche de la Transju.
Interview : Emmanuel Rivalain et Jean-Stéphane Maurice
Christophe, fondeur au pays des corons
A quelques pas de la Citadelle d’Arras dans le Pas-de-Calais, nos journalistes ont rencontré Christophe Lobe-Sikoti à Loos-en-Gohelle. Un skieur qui s’entraîne au pays des corons ! L’homme est un ancien rugbyman de haut niveau, désormais formateur dans une école de la deuxième chance. La Transju, c’est un défi qu’il se lance à lui-même.
Christophe Lobe-Sikoti est un ancien rugbyman de haut niveau. C'est depuis ses corons du Pas-de-Calais qu'il s'entraîne pour la Transju.
Interview : Emmanuel Rivalain et Jean-Stéphane Maurice