Le berger allemand avait été confié à une clinique vétérinaire après avoir été retrouvé gravement brûlé à Sagy en Saône-et-Loire. Une femme aurait reconnu l’avoir aspergé d’un liquide inflammable.
Laissé pour mort dans un champ
L’affaire remonte au vendredi 10 août 2018. Une femme, compagne du maître du berger allemand, signale avoir retrouvé l’animal disparu.
Il souffre de graves brûlures, provoquées intentionnellement.
Rebondissement judiciaire
C’est cette même personne, éleveuse non professionnelle, qui est finalement mise en cause. Elle aurait reconnu les faits. Pour se justifier, elle aurait expliqué avoir eu peur du chien.Elle est convoquée par la justice le lundi 3 septembre 2018, au tribunal de Chalon-sur-Saône.
L'association "30 millions d'amis" a annoncé se porter partie civile.
La mobilisation pour Fudji
Fudji était soigné depuis à la clinique vétérinaire du colombier, qui a tout fait pour le sauver. Une cagnotte avait été lancée sur internet pour financer ses soins. Mais dimanche 19 août 2018, « ses reins ont lâché et malgré les perfusions et les dialyses, son corps a décidé de dire stop » indiquent les personnes qui l’ont pris en charge. Sur les réseaux sociaux affluent par centaines les messages de remerciements à ceux qui ont l'ont accompagné jusqu'au bout."Au moins tu auras, ces derniers jours, connu les caresses, la tendresse... et vu que tous les humains ne sont pas des êtres ignobles. Bon vent au paradis des boules de poils où il n'y a ni souffrance, ni méchanceté"
"Comment un soit disant humain a pu te faire ça, toi qui a passé ta vie à proteger celle de ton maître ?Je suis sincèrement dévasté par la souffrance et la solitude que tu as du éprouver lors de ton agressio. Pars vers la lumière entouré de lamour de milliers d anonyme qui on pleuré devant ton corps meurtri. Merci à tous les membres de la clinique qui ont tout fait pour le sauver, vous êtes des anges".
Une pétition pour faire reconnaître le crime contre animaux
Sur internet, une militante de la cause animale a lancé une pétition adressée au procureur de la République de Chalon-sur-Saône.Elle souhaite que l'article 521-1 du code pénal soit appliqué. Il prévoit 2 ans de prison ferme, une amende et l'interdiction définitive de détenir des animaux de compagnie.