Après l'agression de quatre CRS de la compagnie 43 de Chalon-sur-Saône lundi soir à Grenoble, le parquet a ouvert ce vendredi une information judiciaire pour violences réciproques.
Une information judiciaire pour "violences réciproques" est ouverte ce vendredi par le parquet de Grenoble, après l'agression lundi 21 avril de CRS de la compagnie 43 de Chalon-sur-Saône à Grenoble (Isère).
Mardi 22 avril, les fonctionnaires de police avaient porté plainte pour "violences aggravées en réunion avec armes (casque, ndlr) contre personne dépositaire de l'autorité publique".
Ils expliquaient avoir été frappés "à coup de casque, de pied et de poing par entre 20 et 40 individus" alors qu'ils jouaient aux boules, en civil, sur un terrain à proximité de la caserne grenobloise où ils étaient en repos.
Mais ce vendredi, le parquet de Grenoble semble laisser de côté l'action dirigée spécifiquement contre des forces de l'ordre.
Violences réciproques ?
Un jeune homme de 21 ans, soupçonné d'avoir participé aux violences envers les CRS, a été présenté au parquet de Grenoble ce vendredi.Il prétend que la violence ne venait pas que d'un côté. Selon lui, les CRS étaient en état d'ébrieté et auraient également usé de violence en jetant des boules de pétanque.
Comme l'indique France 3 Auvergne Rhône-Alpes, il a été mis en examen pour "violences avec arme et en réunion". La notion de "violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique" a donc disparu. Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire.
Mardi, la Direction départementale de la surêté départementale de l'Isère affirmait pourtant que "les insultes anti-police permettent d'établir un lien direct de causalité entre l'agression et la qualité des victimes."
Une autre plainte, contre X, a été déposée. Elle concerne les violences les plus graves et vise les autres participants, mais pas le jeune homme déjà mis en examen.