En décembre 2024, un corps en morceaux était découvert dans un ruisseau au Creusot (Saône-et-Loire). Deux mois et demi après, le dossier touche à sa fin, l'identité de la victime et la nature du décès étant dévoilées au grand jour.
Il semblerait que cette sordide histoire touche à sa fin. Le 1ᵉʳ décembre 2024, une moitié de corps était découverte le long d'une avenue du Creusot, immergée dans un ruisseau et en état de décomposition avancée. Le lendemain, la police retrouvait l'autre partie du corps. Près de deux mois plus tard, l'identité de la victime ainsi que la nature du décès sont connus, et l'enquête est quasiment bouclée.
Il s'agit d'un homme qui provient de la région parisienne. La victime est née en 1995. La personne était portée disparue depuis septembre 2024 dans les Hauts-de-Seine. Sa famille avait par ailleurs signalé sa disparition.
Quelles sont les causes du décès ?
Meurtre, accident, mort naturelle... Les hypothèses allaient bon train concernant le décès de la victime. Le résultat des analyses a finalement conclu à un suicide. "Ça a été confirmé par l’autopsie. C’est une personne qui a mis fin à ses jours, elle n’a pas reçu d’aide extérieure", indique une source proche du dossier.
Il manque encore certains résultats d'analyse, mais le dossier va bientôt être bouclé. "C’est plutôt de l’administratif que du judiciaire", confirme notre source. On approche donc de la fin de ce feuilleton.
1 mois et demi d'enquête
Le 1ᵉʳ décembre 2024, la moitié d'un corps est retrouvée par des promeneurs dans le ruisseau qui borde l'avenue de Montvaltin, au Creusot. Le lendemain, les enquêteurs découvrent la seconde moitié du corps, dans le même cours d'eau. Les premiers éléments retrouvés, comme des vêtements, laissent penser qu'il s'agissait d'un homme "entre 30 et 40 ans."
Le 3 décembre, une autopsie du corps est réalisée. Les enquêteurs pensent à une décomposition "naturelle" et non pas à un corps "sciemment coupé" : la victime est restée plusieurs semaines, voire plusieurs mois dans l'eau. Dès le début de l'affaire, "le démembrement n'est pas l'hypothèse privilégiée" pour le commandant de police de la ville, Arnaud Plantard.
Le 4 décembre, on apprend qu'une carte bancaire a été découverte là où le corps a été retrouvé. On y trouve un nom dessus. Il correspond à celui d'un homme, un professeur de mathématiques "entre 30 et 40 ans". Il est porté disparu depuis le mois de septembre, en région parisienne.
Une source judiciaire nous avait informés qu'il avait été vu dans "différentes boutiques au Creusot, et que son téléphone avait été géolocalisé dans la ville au moment de sa disparition." L'homme était connu pour souffrir de troubles "dépressifs."
Chaque année en France, près de 70 000 personnes disparaissent, dont 50 000 mineurs. Accidents, suicides, fugues... Environ 1 000 personnes ne sont jamais retrouvées selon l'ARPD (association assistance et recherche de personnes disparues)