Le groupe industriel français Alstom a affirmé ce matin, "en réponse à certaines spéculations", ne pas avoir été informé d'une offre de rachat de l'américain General Electric (GE) dont il ferait l'objet.
"En réponse à certaines spéculations récemment relayées dans la presse économique, Alstom fait savoir qu'il n'est informé d'aucun projet d'offre publique visant son capital", a fait savoir le groupe dans un communiqué.
L'industriel français, qui souligne par ailleurs revoir "en permanence ses options stratégiques sur ses différents métiers", annonce qu'il fera "un point sur les perspectives de ses différentes activités" à l'occasion de la publication, le 7 mai, de ses résultats annuels.
Le conglomérat américain General Electric (GE) est en discussion avancée pour racheter Alstom pour "plus de 13 milliards de dollars", a affirmé mercredi l'agence de presse Bloomberg.
Les deux groupes pourraient annoncer un accord "dès la semaine prochaine", affirme l'agence de presse américaine, citant des personnes proches du dossier.
Selon Bloomberg, l'opération aurait par ailleurs reçu "le soutien" du groupe Bouygues, devenu l'actionnaire de référence d'Alstom après avoir racheté la part détenue par l'Etat français en 2006.
Contacté par l'AFP, un porte-parole de GE s'est lui refusé à tout commentaire. Joint par l'AFP jeudi matin, Bouygues n'a pas fait non plus de commentaire.
Voici les réactions des salariés d'Alstom power recueillis ce matin à l'issue d'un comité d'entreprise.
L'impact de cette annonce sur la bourse
L'action d'Alstom s'envolait à la Bourse de Paris jeudi matin, grâce aux rumeurs de rachat de l'industriel français par le conglomérat américain General Electric, qui profitaient également à son actionnaire principal Bouygues.A 10H10 (08H10 GMT), Alstom bondissait de 11,42% à 27,12 euros et s'installait très largement en tête d'un CAC 40 en hausse de 0,75%. De son côté, Bouygues prenait 4% à 30,16 euros.