Alstom : General Electric n'a réalisé que 25 embauches sur 1000 en France et doit verser 50 millions d'euros à l'Etat

 En rachetant un pôle d'Alstom, General Electric s'était engagé à créer 1000 emplois en France avant la fin 2018. Promesse que l'entreprise n'a pas tenue, ce qui va lui coûter 50 millions d'euros de pénalités, annonce Bercy.

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General Electric s'était engagé à créer un millier d'emplois nets en France après avoir acquis la branche énergie d'Alstom en 2015. Mais le groupe ne l'a pas fait et devra abonder "un fonds de réindustrialisation doté de 50 millions d'euros", a annoncé le ministère de l'Economie ce mardi 5 février.

La firme internationale avait renoncé en juin à son engagement de créer un millier d'emplois nets en France à la fin de l'année 2018. Sauf que son nouveau PDG, Larry Culp, avait assuré mi-octobre que son groupe "tiendrait ses engagements". Dans son communiqué, le ministère de l'Economie évoque la création "de 25 emplois nets à fin 2018". Bien loin des 1 000 prévus.
 
Lors d'un comité de pilotage qui s'est tenu à Bercy dans la matinée, "GE a souligné l'importance de ses investissements continus en France sur la période et a précisé que, dans un contexte de marché particulièrement difficile, le groupe a fait le maximum pour créer des emplois et a tenu ses engagements contractuels signés avec l'Etat", a réagi l'entreprise dans un communiqué.

 

Promesses de "développement à long terme"


"Depuis plus de 100 ans GE a démontré un engagement constant en France, comme le prouve encore le renforcement sur le territoire de la division Renewable Energy annoncé le 30 janvier dernier", se défend encore le groupe. 
 
Le fonds annoncé mardi "sera piloté par un comité présidé par une personnalité spécialiste de l'industrie" et associera des représentants désignés par l'entreprise, les collectivités concernées et les services de l'Etat, précise le communiqué de Bercy.

"Les investissements réalisés en France représentent près d'un milliard d'euros. GE a recruté 3 000 personnes ces trois dernières années", note par ailleurs Bercy selon qui l'entreprise a "marqué ses intentions de développement à long terme en France, notamment (...) dans le domaine des énergies renouvelables".

 
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