Variole du singe : où se faire vacciner en Bourgogne-Franche-Comté ?

La Haute autorité de santé (HAS) recommande aux personnes les plus exposées au virus Monkeypox de se faire vacciner. Depuis le lundi 11 juillet, deux centres sont ouverts à Besançon et Dijon.

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Face à la montée des cas de variole du singe (Monkeypox) et aux difficultés à remonter les chaînes de contamination, le gouvernement français a décidé de proposer la vaccination aux groupes les plus exposés au virus, tels que définis par la Haute autorité de santé : "les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (les HSH représentent une part importante, mais pas exclusive, des cas actuellement recensés) et les personnes trans qui sont multipartenaires , les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle". Elle peut être envisagée au cas par cas pour les professionnels amenés à prendre en charge les personnes malades.

Deux centres se mettent en place dans notre région depuis le 11 juillet 2022 :

  • Association d’Hygiène Sociale Franc-Comtoise
    15 Avenue Denfert Rochereau à Besançon
    Prise de rendez-vous au 03 81 65 44 50
  • CHU Dijon
    10 Boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny à Dijon
    Prise de rendez-vous au 03 80 28 14 63

Le schéma vaccinal est constitué de deux doses, espacées de 28 jours. Ce schéma peut être réduit à une dose pour les personnes ayant déjà été vaccinées contre la variole. Deux types de vaccins sont disponibles et interchangeables. 

Le virus Monkeypox se transmet par contacts de la peau ou des muqueuses avec la peau lésée d'une personne infectée (boutons ou croûtes) et par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). Une personne est considérée comme à risque d'exposition lorsqu'il y a eu un contact physique direct non protégé (avec la peau lésée) ou un contact non protégé à moins de 2 mètres et pendant 3 heures cumulées sur une période de 24 heures. 

Santé Publique France rappelle, "qu'à ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé". La vaccination ne dispense par ailleurs pas de respecter des mesures d'hygiène  et de prévention au quotidien. 

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