Yonne : la grippe toujours bien présente

La grippe est toujours bien ancrée dans l'Yonne. Les cabinets médicaux ne désemplissent pas. L'ensemble de la région est touchée. Particulièrement actif le virus H3N2 peut générer des complications chez les personnes fragiles.

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Avec près de 400 cas observés pour 100 000 habitants la semaine dernière, selon le réseau Sentinelles, l'épidémie de grippe en Bourgogne connait actuellement  un pic. A Auxerre, les médecins libéraux sont très sollicités.L'hôpital et les urgences pour l'instant moins concernés.

La meilleure de se protéger de la grippe est la vaccination. Mais il faut compter 15 jours environ pour que la protection soit efficace. Un personne vaccinée aura plus de chances de passer au travers de l'épidémie. Malgré le vaccin on peut avoir la grippe, mais moins forte car le vaccin permet de réduire de moitié les formes les plus graves. 

Pour limiter les risques de contamination certains conseils peuvent être utiles : se laver les mains, porter un masque, éviter de serrer les mains, d'embrasser, de partager ses effets personnels. Eviter les lieux très fréquentés.  

Reportage à Auxerre de Baziz Djaouti et Yoann Etienne, avec : 

  • Docteur Abd el-Kader Djemaa - SOS Médecins Auxerre
  • Docteur Alain Miard - Président de l'ordre des médecins de l'Yonne
La grippe est toujours bien ancrée dans l'Yonne. Les cabinets médicaux ne désemplissent pas. L'ensemble de la région est touchée. Particulièrement actif le virus H3N2 peut générer des complications chez les personnes fragiles.


Le virus qui sévit actuellement est proche de celui qui, il y a deux ans, avait contribué à une surmortalité de 18 000 personnes. Il s'agit d'un virus de type H3N2 particulièrement dangereux pour les sujets fragiles, les personnes âgées ou affaiblies. Le H3N2 peut générer des complications. Cela peut passer par une surinfection bactérienne, ou précipiter l'évolution de pathologies (insuffisances cardiaques, respiratoires ou même diabètes).

En France, depuis le début de l'épidémie en décembre, "le nombre de cas n'est pas exceptionnel, mais la proportion de malades hospitalisés plus grande" constate le responsable de l'unité infections respiratoires et vaccination à Santé Publique France, le docteur Daniel Levy-Bruhl.  

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