Sans rapport (à moins que?) avec le nouveau service Google Noze, le Comité Régional Porcin de Bretagne fait savoir que vraiment, oui, vraiment, dans le cochon tout est bon. Surtout le flair.
Les éleveurs de porc breton annoncent en ce 1er avril mettre à disposition de la Douane des cochons (invendus?), pour effectuer dans les lieux publics des recherches anti-drogue.
La ficelle est épaisse, et le lien ténu, mais lorsque l'on sait que le cochon est utilisé pour chercher des champignons dans le Périgord, et que, dixit le communiqué de Porc en Bretagne, c'est l'animal le plus intelligent de la ferme, on se dit qu'on est pas pris pour des truffes.
Nos cochons douaniers bretons, avant de demander tout passe-porc, seront recrutés dès la naissances. Ils suivront ensuite une formation de dressage spécifique durant deux mois et demi à l’Ecole Nationale des Brigades des Douanes de La Rochelle (ENBD). Leur coût en outre serait moindre: le prix d’un chien de race comme le berger allemand, très utilisé par la Douane, est d’environ 800 euros contre 65 euros pour un porcelet.
Ce ne seront pas des photos cochonnes mais bien du cannabis, des drogues hallucinogènes et de la cocaïne (les plus présentes en Bretagne) qui seront dans le groin des auxiliaires. Ils arpenteraient, en 2013, les gares, les porcs et les aéro-porcs.