On va savoir ce lundi s'il existe un repreneur pour les abattoirs de GAD SAS, en redressement judicaire depuis le 21 février. Les candidats à la reprise avaient jusqu'à midi pour déposer leur offre.
L'espoir est mince pour les salariés de GAD SAS à Lampaul-Guimillau, Josselin et Saint-Martin-des-Champs. Aucun repreneur n'a pour l'instant confirmé d'offre, la limite de dépôt des dossiers ayant été déjà reportée du 17 mai à ce lundi 10 juin.
Pas de repreneurs français
Quatre opérateurs se seraient intéressés au dossier, selon nos confrères du Télégramme. Parmi eux deux français, la filiale d'Intermarché SVA Jean Rozé, basé à Vitré, et Sofiprotéol qui était déjà intervenu à la liquidation de Doux. Les deux autres dossiers seraient portés par un Américain et un Asiatique. Mais le quotidien le précise, aucune proposition n'a été confirmée.
GAD SAS emploie 1 650 salariés sur quatre sites en Bretagne : Lampaul-Guimillau, Josselin, Saint-Nazaire et Saint-Martin-des-Champs. A Lampaul, l'entreprise emploie plus de 850 salariés. A Josselin, ils sont 650. Depuis le début de l'année, la fermeture d'un de ses deux sites a toujours été une hypothèse redoutée. La filière porc ne va pas bien et l'entreprise a déjà perdu des millions d'euros.
Le 23 mai dernier, les syndicats avaient été reçus par le ministre délégué à l'agroalimentaire Stéphane le Foll et n'avaient pas été rassurés.
Mais de la casse, il y en aura, dans tous les cas avec ou sans repreneur. Y compris dans le cadre d'un plan de continuation proposé par l'actionnaire majoritaire ou pire si l'entreprise était tout simplement liquidée. La fin de la période d'observation a été fixée par le tribunal de commerce au 21 août.