Santana : ambiance caliente sur Carhaix!

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La lumière décline. Ambiance mojito et caliente sur la pelouse de Kerampuilh. Il n'y a guère que les plus fatigués que Santana et son solide backing band n'auront pas réussi à faire danser.

D'abord les politesses d'usage, après deux-trois morceaux des plus connus: "vous avez passé une longue journée ici. Merci d'être là". Carlos Santana, alerte de ses doigts sur sa guitare, habile séducteur, sait faire basculer les foules.



C'est l'heure de pointe sur la pelouse de KerampuilhTout le monde est là: les jeunes, les moins jeunes, les VIP, et ceux qui ont commencé l'apéro en fin de matinée. C'est l'heure où la lumière décline, où le soleil va passer derrière la grande scène de Kerouac, un moment que rend magique tout artiste qui respecte l'instant.

Carlos Santana est de ceux là, alternant ses tubes et les standards de la salsa, (et autres rythmes tropicaux) remis au goût du jour dans les boîtes latinos.



Caliente

Rachel, à 19 ans, "connaît quelques uns de ses tubes" mais ne s'attendait pas à ça. "Ça met sérieusement l'ambiance" dit-elle en dansant. Accompagné d'un backing-band ultra rôdé, Santana montre que, lui, n'est pas rouillé. Avec un an de moins que Neil Young, on se dit que l'herbe locale, il fait la mimique de fumer un joint sur scène, ça conserve.

C'est foufou



Ça danse sur les gradins VIP, il fait moins chaud, tout le monde s'emballe sur les solos de ses musiciens ("Ce sont Carlos et Santana", dit un rigolo). Dernier solo de la série, et de taille, celui de sa femme Cindy Blackman à la batterie. Un petit bisou en sortie de scène, et c'est l'heure des slows. Pelouse, coucher de soleil = woodstock. Equation sans inconnue, il joue forcément Soul Sacrifice qui l'a rendu célèbre en 1969.



Vous avez aimé bien sûr?

Collage de peaux, tendres baisers, une photo. D'un coup on se retrouve bête à demander aux festivaliers: "vous avez aimé?". Bien sûr qu'ils ont aimé. Ils en redemandent. Ça tombe bien, Carlos Santana maîtrise son set de plus d'une heure et demi. On repart sur le rock. Du bon rock, du solide, histoire de tasser. "C'est foufou" dira plusieurs fois l'artiste, ses seuls mots de français sur scène.



Généreux, il donne une seconde chance aux timides avec son plus gros tube. Un slow à nouveau, qu'il fait durer, durer, durer. Une version de plus de 5 minutes d'Europa, sans doute son tube le plus connu. Si peut-être aux Vieilles Charrues la pluie, l'orage, la fatigue a eu raison de quelques couples, ce soir, à coup sûr, l'amour était dans le pré.



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