La ministre de l'Écologie Ségolène Royal a promis dimanche aux salariés d'AIM une table ronde la semaine prochaine pour étudier des solutions alternatives au seul projet de reprise de l'entreprise qui prévoit la suppression d'environ 400 emplois sur 600.
En visite au Mont-Saint-Michel où elle venait observer l'effet des grandes marées, la ministre a été à la rencontre d'un groupe de manifestants de l'abattoir AIM. Elle leur a promis "une table ronde" avec tous les acteurs concernés "la semaine prochaine" pour envisager toutes les solutions alternatives au seul projet de reprise déposé et "elle a émis l'hypothèse d'une SCOP", a expliqué à l'AFP le syndicaliste Johnny Poisnel (CFDT) qui a pu s'entretenir avec Mme Royal à l'issue de sa visite de la Merveille. "L'objectif c'est que tout le monde se retrouve autour de la table, il faut qu'ils
trouvent une solution. On ne peut pas se contenter d'un projet de reprise qui prévoit environ 72% de salariés licenciés. On ne peut pas accepter ça", a-t-il expliqué.
Cette semaine le tribunal de commerce de Coutances (Manche) n'a reçu qu'une seule offre de reprise pour l'entreprise en redressement judiciaire. Elle implique la suppression d'environ 400 emplois sur 600 aux Abattoirs industriels de la Manche (AIM) qui ont deux sites principaux: Sainte-Cécile (Manche) et Antrain (Ille-et-Vilaine). Le tribunal doit examiner les solutions de reprises le 6 mars.