Louannec, à côté de Perros-Guirrec dans les Côtes d’amor, accueille ce lundi 15 août une épreuve des championnats de France des voitures à pédales. C’est pour rire… et c’est très séreux.
Louannec capitale de la pédale ce lundi 15 août. Quelques 23 équipes se sont données rendez-vous dans cette commune des Côtes d’armor, sur la côte de granit rose, pour la 13 e manche des championnats de France de voitures à pédales.
Ces voitures viennent de partout. "Il y en a de Besançon, de Cherbourg, etc… mais il y a aussi trois voitures de Louannec", précise Jean-Claude Tigoulet. Cet ex-pilote, venu de Plouha, est multiple champion de France et vice-président de la Fédération de voiture à pédalier.
A 75 ans, il ne prend plus le volant, il a passé la main. il dirige toujours une équipe, présente bien sûr ce lundi après-midi à Louannec.
Le look et la vitesse
Une épreuve du championnat de France est toujours un événement très populaire.
Les voitures sont décorées et les pilotes déguisés avec beaucoup d’humour. Il faut dire qu’une partie de la « gagne » se joue sur le look. "Il y a trois types de notation, précise Jean-Claude : la vitesse, le look, et le combiné, c’est-à-dire l’addition du look et de la vitesse. Autant dire que les équipes, souvent une famille ou une bande copains, rivalisent d’ingéniosité pour que leur engin tape dans l’œil des commissaires.
Il y a quand même un cahier des charges à respecter dans la fabrication des voitures. Entre la construction, les déplacements, etc. Une voiture c’est un budget de près de 2500 euros en moyenne.
Des bolides lancées à plus de 50 km/h
Une passion qui coûte cher. Mais quand on aime, on ne compte pas. "Le plaisir, on le prend dans l’effort, quand on se voit avec les copains les week-ends de course".
Parfois, il y a des accidents, et de la casse. Les bolides peuvent atteindre des vitesses de plus de 50 km/heure, à la pédale.
Pendant une course, une équipe peut aligner jusqu’à 4 pilotes, qui se relaient. Ce qui permet d’en garder sous la pédale.
Rire en étant sérieux… ou l’inverse
En fait, tous ces « grands enfants » s’amusent en essayant d’être le plus rigoureux possible, en essayant de gagner tout simplement.
Un état d’esprit finalement bien résumé par la devise de la Fédération :
Les sportifs doivent faire les clowns, les clowns doivent faire du sport!
Devise de la Fédération de voiture à pédalier