Une trentaine de jeunes a semé la pagaille à Dinan, dans la nuit de vendredi à samedi. Les faits de violence se sont déroulés d'abord rue de la Soif pour se terminer à la gendarmerie qui s'est retrouvée encerclée. Plusieurs personnes ont été interpellées.
C'est une nuit agitée qu'a connu la ville de Dinan, le week-end dernier. Une bande d'une vingtaine de jeunes (âgés de 15 à 20 ans, autant de filles que de garçons) dont des mineurs agressent le tenancier d'un bar qui leur refuse l'accès à son établissement, rue de la Cordonnerie. Des gendarmes appelés sur place arrivent et s'interposent. Pour mettre la victime en sécurité, ils décident de l'emmener dans l'enceinte de la gendarmerie, ce qui n'a pas découragé les agresseurs présumés. Ces derniers se sont postés devant la caserne, et dégradent un véhicule de gendarmerie. A l'arrivée des renforts, la bande se disperse mais les jeunes restent en ville, taguent la vitrine d'un bar et d'une pharmacie. Depuis, 16 personnes ont été identifiées.
Ce 16 juillet, 13 interpellations dont 9 mineurs ont eu lieu à Dinan et dans sa proche banlieue. Six sont toujours en garde en vue.
"Des peines exemplaires"
C'est ce que réclame le maire Didier Lechien, à l'encontre des agresseurs présumés. Contacté, il explique avoir demandé au préfet le renforcement des effectifs de gendarmerie, surtout pendant la période estivale. 40 gendarmes sont actuellement en poste mais gèrent à la fois Dinan et les alentours. Demain vendredi, et comme chaque année à la même époque, des renforts de gendarmes mobiles doivent être déployés.
Le procureur doit s'exprimer sur cette affaire.
