Fabien, en route pour la finale des Ovinpiades des jeunes bergers

Fabien n'est pas un fils d'éleveur. Inscrit en BTS productions animales au Rheu, il fait partie des 39 finalistes qui participeront au 15ème Ovinpiades, lors du prochain Salon de l'agriculture. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Quand la brebis est dans cette position, on peut regarder l'état de la mamelle. On peut aussi voir au niveau de la peau s'il n'y a pas de souci." Avec aisance, Fabien attrape rapidement une brebis. Il la fait ensuite asseoir, pour l'examiner sous toutes les coutures.

Ce geste fait partie des épreuves qui auront lieu aux prochaines Ovinpiades, organisées pendant le Salon de l'agriculture. Formé au lycée Théodoroe Monod au Rheu, il fait partie des 39 finalistes sélectionnés. Évaluer l'état corporel des brebis, savoir les trier, couper les onglons, Fabien sera confronté à des animaux inconnus et à des concurrents au niveau relevé.

Le niveau va être vraiment supérieur. Il y a des fils de berger qui y seront. Cela fait depuis tout petit qu'ils baignent dans la filière.

"Participer à ce concours c'est une satisfaction" explique-t-il "Je ne connaissais pas cette production là avant de venir dans cette formation." Originaire du Finistère, Fabien découvre en effet tout un milieu, depuis qu'il est inscrit en BTS productions animales. "Je vais me donner à 100 % pour réussir" dit-il. Une seule épreuve du concours l'inquiète un peu, celle de la génétique. 
 
Emmanuel Lebrun, enseignant en zootechnie et responsable de l'atelier ovin accompagne Fabien dans sa préparation. Il constate, avec plaisir, l'engouement pour les ovins. "C'est une espèce qui parle aux jeunes, parce que c'est moins gros qu'une vache. Cela peut être plus sympathique qu'un cochon. Il y a aussi un attrait pour des gens qui ne font pas partie du milieu. Sur la production ovine, les outils coûtent moins cher en investissement."

Fabien se passionne. Après ces études, il aimerait bien s'installer, "avec un atelier de transformation. Pourquoi pas en brebis laitière, transformer le lait en fromage, yaourt." Il ne s'inquiète pas pour la suite : "Il y a de la demande". 

La réalité confirme ses dires. Dans les prochaines années, plus d'un éleveur de brebis sur deux partira à la retraite. Dans dix ans, 10 000 emplois devraient être proposés dans la filière. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information