Les failles de la sécurité de l'Ile-Longue: tout est parti d'un "lanceur d'alerte"

Une enquête exclusive d'Hervé Chambonnière à lire dans le Telegramme de ce mardi met à jour des "failles de sécurité aussi surprenantes qu'inquiétantes" à la base de sous-marins nucléaires de l'Ile Longue.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Hervé Chambonnière: "Tout est parti d'un lanceur d'alerte qui a pris contact avec nous il y a de nombreux mois."


Le journaliste Hervé Chambonnière nous livre les conditions de son enquête, qui a démarré avec une personne, "lanceur d'alerte", qui a pris contact avec le Télégramme. Le journaliste pointe le système de badge parmi les faiblesses de la sécurité à l'Ile-Longue, qui est encore un système de carte magnétique alors que l'identification biométrique est un moyen plus moderne et efficace pour les contrôles.

Le Télégramme du 11 juin a sorti une enquête révelant de nombreuses failles de sécurité autour de l'Ile Longue qui abrite 4 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.


Pour les Brestois, c'est l'île mystérieuse. Mais un Tintin un peu malin pourrait pénétrer les secrets bien gardés de l'Ile-Longue, cette langue de terre abritant la base de sous-marins lanceurs d'engins (SLNE), autrement dit de sous-marins nucléaires. Au terme d'une enquête de deux mois, le journaliste du Télégramme Hervé Chambonnière publie sur deux pages la liste des failles qu'il a pu détecter, parfois juste en surfant sur Internet, où le journaliste a trouvé "une foule d'information sensibles".


Les badges en question


Des vigiles, des gendarmes, des badges "et quelques 230 fusiliers marins" pour assurer la sécurité des sous-marins et de leurs têtes nucléaires. Et pourtant, des failles de sécurité existent, que ce soit au sujet des badges (certaines personnes ont réussi à rejoindre un sous-marin avec un faux badge lors d'un test de sécurité) ou de la confidentialité de documents sensibles.

Depuis le début de l'enquête, des appels d'offres ont été lancés pour renforcer la sécurité, avec "la construction d'un nouveau poste d'accès et la modernisation des moyens de filtrage" et un système d'identification biométrique des personnels actuellement en test. 

 

Le Télégramme du 11 juin a sorti une enquête révelant de nombreuses failles de sécurité autour de l'Ile Longue qui abrite 4 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information