Supposé vivre au Japon et poursuivi par un mandat d'arrêt, le Quimpérois d'origine Boris Lelay, a été condamné à plusieurs reprises à de la prison ferme pour incitation à la haine raciale, via les réseaux sociaux. Introuvable encore aujourd'hui, c'est un hackeur qui vient de mettre un coup d'arrêt à la propagation de ses messages racistes.
Boris Le Lay est un des grands noms de la frange la plus radicale de l’extrême droite française : nationaliste breton, animateur du site d'ultra droite Breiz Atao, il exprime son antisémitisme et son racisme sans aucune pudeur. Fiché S par les services de renseignement, il était soupçonné d’être exilé au Japon afin d’échapper à la justice française qui l’a déjà condamné à plus de dix ans de prison ferme pour injures racistes, provocations à la haine raciale et contestation de crimes contre l’humanité.
Mais aujourd'hui, selon les informations de la newsletter de StreetPress et de Numerama, plusieurs sites de Boris Le Lay, dont Démocratie participative, ont été mis hors ligne début février 2022. Et cela, en raison de l’action d’un hacker. Ce dernier a saboté les espaces du militant d’extrême droite à partir d’identifiants dérobés et a réussi à supprimer le serveur de certains sites. Des informations sensibles sur leur administrateur ont également fuité.
Les sites du néo nazi Boris Le Lay mis hors ligne par un hacker - Numerama https://t.co/FfNboORoGo
— eric bothorel ⌨️ (@ebothorel) February 13, 2022
Une information retweeté par le député LaREM des Côtes d'Armor Eric Botherel sur son compte.
Pour rappel, en 2011, Yannick Martin, sonneur noir du bagad Quimper avait porté plainte pour insultes racistes à l'encontre du site internet Breiz Atao. L'enquête a pu démontrer que derrière ce site se cachait l'identitaire Boris Le Lay.